Qu’est-ce que l’endométriose ?
L’endométriose est une maladie de l’utérus. Elle est généralement causée par des anomalies dans la façon dont l’endomètre est contracté. Bien que le cancer de l’ovaire soit un cancer très rare, dans la majorité des cas, il n’est pas une cause d’endométriose.
On retrouve de l’endométriose chez 38% (21-47%) des patientes présentant de l’infertilité, et chez 80% (70% à 87%) des femmes souffrant de douleurs chroniques au niveau du petit bassin (douleurs lors des menstruations, des relations ou de l’ovulation).
Plusieurs théories ont été postulée pour expliquer le développement de l’endométriose.
Selon l’une d’elles, le liquide menstruel, qui, normalement, s’écoule au niveau du vagin, suit plutôt un mouvement contraire ascendant et remonte au niveau de l’utérus, des trompes puis se déverse au niveau de la cavité de l’abdomen (menstruations rétrogrades).
En outre, plusieurs théories peuvent être nécessaires pour expliquer les différentes manifestations de la maladie chez une même patiente.
L’inflammation chronique de l’endométriose se caractérise par une augmentation de substances inflammatoires locales (prostaglandine E2) et systémiques et des facteurs de croissance qui sont étroitement liés à la sensation de la douleur, en particulier la douleur lors des relations.
Une exposition à long terme à ces substances inflammatoires peut entraîner une stimulation périphérique caractérisée par un état d’hyperalgésie (augmentation excessive et exagérée de la douleur), une hyperstimulation centrale et une douleur myofasciite.
Des morceaux de revêtement utérin se fixent alors sur d’autres organes avoisinants et grossissent.
Puisque le phénomène de menstruations rétrogrades est assez fréquent, d’autres chercheurs émettent l’hypothèse selon laquelle l’endométriose serait causée par une déficience du système immunitaire péritonéale.
Une troisième théorie proposée pour mieux décrire l’endométriose infiltrant profondément le cul-de-sac et les ligaments utéro-sacrés postule qu’au moment de l’organogenèse fœtale, du tissu endométrial mal situé tel que celui que l’on observe au niveau du cul-de-sac, se transforme éventuellement en endométriose.
Selon une dernière théorie, les cellules endométriales seraient transportées par le sang ou le système lymphatique.
Aucune de ces théories ne s’exclut mutuellement.
Le coût social et humain de l’endométriose est énorme.
Quelle est l’incidence de l’endométriose ?
Certains facteurs, tels que les premières menstruations précoces, les cycles menstruels longs, les menstruations abondantes et le fait de ne pas être enceinte, sont liés à l’endométriose.
Lors de la première laparoscopie, l’utilisation de contraceptifs oraux semble entraîner une diminution de la prévalence de l’endométriose et de l’endométriose.
Personne ne sait ce qui détermine la cause de l’endométriose ou pourquoi certaines femmes souffrent d’endométriose.
De manière générale, 10 à 20 % des femmes développeront une endométriose et jusqu’à 50 % des patientes seront préménopausées.
Les femmes atteintes d’endométriose ont des taux de base d’hormone anti-Müllerienne (AMH) inférieurs de 45 % à ceux des autres patientes sans endométriose et de 36 % inférieurs à ceux des patientes atteintes d’endométriose.
altérer le mécanisme de la douleur, entraînant une stimulation excessive des niveaux de douleur.
Au cours de l’examen, il peut constater que l’utérus est incliné vers l’arrière et que le ligament suspenseur de l’utérus ou les ovaires ou les trompes de Fallope sont douloureux à palper.
Cette mystérieuse maladie est affectée par une variété de facteurs génétiques, environnementaux et épidémiologiques.
Cependant, il a été constaté que le taux d’implantation et le taux de grossesse clinique des patientes avec et sans maladie étaient les mêmes.
Les femmes atteintes d’endométriose présentent une maturation accélérée et une dégénérescence des follicules : une échographie pelvienne ou vaginale peut localiser des kystes endométriosiques qui peuvent se trouver en dehors de l’utérus.
Comment diagnostique-t-on l’endométriose ?
Lorsque vous soupçonnez une endométriose, votre médecin peut vous référer à un gynécologue pour une laparoscopie.
Une fois que la laparoscopie confirme le diagnostic d’endométriose, le traitement laparoscopique peut généralement être effectué immédiatement.
En insérant trois ou quatre tubes dans l’abdomen, le chirurgien peut utiliser un bistouri électrique ou un scalpel à ultrasons pour éliminer l’endométriose.
Les chirurgiens peuvent également retirer les adhérences et restaurer la mobilité des petits organes pelviens, tels que les ovaires, les trompes de Fallope, l’utérus, les intestins et la vessie.
Ensuite, selon la situation, si la patiente souhaite un enfant ou si les principaux symptômes sont liés à l’infertilité ou la douleur peut être envisagée.
Il existe plusieurs types de traitements, et les avantages de chaque type doivent être discutés avec chaque patient individuellement.
Pour les patientes qui ne souhaitent pas devenir enceintes au-delà de la quarantaine, le traitement radical implique parfois une hystérectomie.
Des médicaments peuvent être administrés avant ou après ce traitement chirurgical, ce qui peut aider le gynécologue à conserver les ovaires responsables de l’entretien et de la croissance.
Lors de la préservation des ovaires, il est impératif de s’assurer que tous les tissus cicatriciels et endométrioses sont retirés pour éviter la récurrence des symptômes.
Lorsqu’il n’y a pas d’endométriose ou de tissu cicatriciel après hystérectomie, le risque de récidive de la maladie n’est que de 10%.
De plus, s’il y a du tissu d’endométriose et que les ovaires sont préservés, la possibilité d’une nouvelle intervention est d’environ 50%.
En cas de tissu fibreux ou d’adhérence ou d’endométriose perturbatrice, différentes méthodes peuvent être utilisées ; Pour les personnes qui ne souhaitent pas se faire opérer , par exemple, les médicaments qui bloquent la sécrétion d’hormones dans l’hypophyse peuvent empêcher les ovaires de libérer des œstrogènes, entraînant une réduction et une sécheresse de l’endométriose, entraînant une ménopause médicale temporaire.