Spécial Seins
L’auteur de l’ouvrage Dressed to Kill, médecin anthropologue et chercheur américain, désigne le soutien-gorge comme un facteur décisif dans la formation de fibroses, kystes et cancers.
Son argumentation repose sur le postulat que les bretelles et surtout la ceinture thoracique des soutiens-gorge exercent une contrition qui entrave la circulation lymphatique et conduirait à son engorgement, et à terme, son empoisonnement.
L’étude de Sydney Singer et Soma Grismaijer a porté sur 4 730 femmes dont 2 056 étaient en traitement pour un carcinome du sein.
Elle suggère que celles qui portent leur soutien-gorge 12 heures par jour voient leur risque de développer un cancer du sein augmenter considérablement.
Maintien ou étranglement ?
Le soutien-gorge peut être assimilé à un garrot, surtout quand il est inadapté et mal réglé.
Tout cela entrave la circulation des fluides dans les tissus concernés :
Les capillaires lymphatiques et sanguins, mais aussi les ganglions, sont compressés,
les tissus sont sous-oxygénés
les déchets métaboliques ne peuvent plus être évacués.
Les conditions d’hypoxie tissulaire et d’acidose métabolique sont dès lors réunies pour la formation d’œdèmes, de kystes, fibrokystes et autres tumeurs.