La douleur dans le bas du dos peut être très débilitante, entraînant parfois l’arrêt de toutes les activités. Cependant, le repos n’est pas toujours le bon traitement : pour traiter les lombalgies, il faut agir.
Dorsalgie, comment soigner les douleurs du dos ? – Theratex
“Il s’agit d’un mal de dos courant, d’une durée de 7 à 10 jours, qui survient après un “faux mouvement”, une blessure lors d’un effort brutal ou lorsqu’on sollicite son dos à froid”, précise le Dr Steffen Queinnec, chirurgien orthopédiste à la Clinique Geoffroy Saint-Hilaire à Paris. Là encore, le traitement chirurgical doit vraiment être utilisé en dernier recours : une telle opération entraîne des risques non négligeables (nerf endommagé, infection…) Mal de dos qui ne passe pas Même si l’effort doit bien évidemment être adapté, il faut continuer à être actif en cas de mal de dos. Concrètement, la colonne vertébrale se défend et la musculature se contracte, ce qui produit une réaction inflammatoire et donc une douleur au niveau du dos, généralement entre la 12e côte et le bas des fesses. Apparaissent alors une raideur et une violente douleur au dos, parfois accompagnées d’autres symptômes (déformation des articulations, douleurs dans les ligaments et les tendons, fatigue importante…) • discopathie-arthrose-que-faire”>Que faire ? Si les douleurs ne passent pas malgré un bon traitement, on peut envisager un traitement en centre de rééducation qui mêle l’ergothérapie, la kinésithérapie, l’aspect psychologique et la gestion de la douleur. La décision d’opérer se prend au cas par cas, en fonction de la douleur ressentie par le patient, de la pathologie et après que le bon diagnostic ait été posé, insiste le chirurgien orthopédiste. Ensuite, on n’hésite pas à faire une bonne demi-heure de marche par jour et on privilégie un sport plutôt doux comme la natation, le tai-chi, le yoga ou le vélo. Conséquence : le mal de dos va devenir chronique, la douleur sera continue et de plus en plus gênante au quotidien”, explique l’expert. En revanche, mieux vaut éviter la brasse à l’extérieur de l’eau (l’inverse de la brasse coulée) et la nage papillon qui accentuent la cambrure du dos et peuvent à terme, déformer la colonne vertébrale. Souvent prescrits pour un mal de dos, les médicaments codéinés ou à base de dérivés d’opioïdes (tramadol) ont des risques d’accoutumance, il vaut mieux éviter d’en prendre. De plus, la natation permet de tonifier et de renforcer ses muscles dorsaux et sa ceinture abdominale, ce qui permet à terme de se tenir plus droit et de prévenir le mal de dos. Le mal de dos chronique ou la lombalgie d’usure peut être la conséquence de gestes ou mouvements répétitifs effectués par certaines professions, des chocs répétés, des sursollicitations ou des postures inappropriées. “Dès qu’on ressent une douleur au niveau du dos, il faut s’auto-grandir au maximum pour étirer sa colonne vertébrale, conseille notre interlocuteur. “Au besoin, le médecin peut prescrire un anti-inflammatoire ou un décontractant musculaire (myorelaxants) pendant une période d’une semaine environ”, poursuit le spécialiste. En fonction de la pathologie et de l’intensité de la douleur, il peut s’agir d’infiltrations de corticoïdes de calmant, directement injectées dans la colonne vertébrale”. “Nager sur le dos -dos crawlé- reste l’activité idéale en cas de mal de dos car cette nage a l’avantage de faire travailler le corps quasiment en apesanteur et les articulations n’ont pas à amortir les chocs”, souligne le Dr Queinnec. → Le soir avant d’aller se coucher, se munir d’une chaise et s’allonger par terre, sur le dos. Dans certains cas de hernie discale, il est indispensable d’opérer, faute de quoi le nerf comprimé pourrait être irrémédiablement endommagé. Des exercices d’assouplissement, de renforcement musculaire, et des massages pourront alors être pratiqués selon les besoins du patient. → Debout, les pieds écartés à la largeur du bassin, étirer doucement les épaules vers l’arrière 4 ou 5 fois de suite. Soulager le mal de dos lié à une maladie du disque Une arthrose, une spondylarthrite ankylosante ou encore une discopathie dégénérative se caractérisent par un affaiblissement d’un ou plusieurs disques invertébraux qui ne sont plus capables d’amortir les chocs. • Il peut être utile de réadapter son poste de conduite ou son poste de travail (siège, position de l’écran…) avec les conseils d’un médecin du travail. • Il peut être conseillé de modifier son hygiène de vie (perdre du poids si nécessaire, pratiquer une activité physique régulière adaptée). Lorsqu’on a mal au dos depuis plus de 3 mois, il faut consulter son médecin généraliste. Attention, une personne pas ou peu sportive doit commencer progressivement au risque d’accentuer son mal de dos en cas d’activité trop intense. Ses causes sont mécaniques et ne résultent pas d’un dysfonctionnement particulier de la colonne vertébrale, contrairement à la scoliose ou à la cyphose (déviation de la colonne vertébrale). A force d’être sollicité au quotidien, le dos peut faire souffrir. On peut également détendre et réchauffer ses muscles dorsaux, en appliquant une bouillotte sur son dos ou en prenant une douche bien chaude par exemple. Les deux premiers jours, il vaut mieux éviter de pratiquer une activité sportive pour reposer son dos. Apprendre à la personne à utiliser correctement son dos, définir les éventuelles améliorations musculaires et diminuer le seuil de douleur.
Ce qui provoque le mal de dos – les dorsalgies nerveuses, musculaires, et ostéo articulaires – Theratex
C’est surtout le cas au niveau des vertèbres lombaires, situées en bas de la colonne et au carrefour de nombreuses forces (pression, poids, cisaillement, etc.). Les pincements nerveux au niveau d’articulations arthrosiques sont décrit de la même manière : lors d’un mouvement, une douleur vive et foudroyante apparaît au niveau du conflit nerveux et peut irradier, comme dans le cas d’une hernie, vers la zone d’innervation concernée. Il survient brutalement au niveau des lombaires, après un faux mouvement, et est accompagné d’une sensation “de rupture”, “de déchirement” ou “de claquage”. La colonne vertébrale est constituée de 24 vertèbres (7 cervicales, 12 dorsales ou thoraciques, 5 lombaires), auxquelles s’ajoutent des vertèbres “soudées” que sont le sacrum et le coccyx. La colonne vertébrale, qui présente à l’état physiologique une courbure naturelle, peut alors se déformer dans plusieurs sens, le plus courant étant la déformation latérale (penché sur le côté). Les dorsalgies étant souvent associées des mauvaises postures, il vous faudra corriger vos habitudes au quotidien : adopter les bonnes positions dans la vie de tous les jours, faire de l’exercice adapté pour muscler le dos et les abdominaux, etc. Le mal de dos est même appelé “mal du siècle”, tant il est difficile d’y échapper, et malheureusement parfois de s’en débarrasser. Entre les vertèbres mobiles, les disques intervertébraux (constitués d’un anneau de cartilage fibreux et d’un noyau gélatineux) permettent les mouvements de la colonne et jouent un rôle d’amortisseur. Au niveau de la colonne vertébrale, l’ostéoporose reste souvent asymptomatique, les douleurs étant provoquées davantage par les fractures possibles au stade avancé de la maladie. Ces usures chroniques peuvent conduire à une destruction progressive des cartilages situés entre chaque articulation et créer de l’ arthrose (atteinte rhumatismale dégénérative), à l’origine de douleurs. Dans beaucoup de cas, ces mesures préventives sont suffisantes pour soulager un mal de dos passager, et pour éviter qu’il ne réapparaisse. Ce sont tout particulièrement les articulations postérieures (arrières) qui sont le plus susceptibles de pâtir de nos mauvaises positions, du port de charges, etc. Ce déplacement reste souvent asymptomatique, mais il peut provoquer des douleurs, localisées dans le bas du dos et irradiant parfois vers les cuisses. En favorisant la formation de petites excroissances osseuses (appelées “becs de perroquet”), l’arthrose peut aussi être responsable de pincements nerveux. A un stade avancé, l’arthrose peut également être responsable d’un rétrécissement du canal rachidien, également appelé sténose lombaire. Selon l’étage vertébral de la racine nerveuse, il peut s’agir d’une sciatique (nerf sciatique qui innerve la partie postérieure de la cuisse et de la jambe) ou d’une cruralgie (nerf crural qui innerve la partie antérieure de la cuisse). D’autres déviations de la colonne peuvent s’avérer douloureuses, la plus fréquente étant la scoliose. Ces douleurs sont le signe d’un conflit au niveau d’une racine nerveuse ou d’un ligament très innervé (comme le ligament postérieur de la colonne vertébrale), provoqué par une hernie discale ou une excroissance arthrosique. Souvent, il n’y a pas d’atteinte particulière au niveau des articulations ou des disques. L’atteinte vertébrale touche davantage les femmes que les hommes, particulièrement après la ménopause et la chute du taux d’œstrogènes. Cette affection, caractérisée par une diminution de la densité osseuse, peut toucher tout le squelette. L’ostéoporose peut aussi être secondaire à la prise prolongée de corticoïdes, à des phases de malnutrition ( anorexie mentale par exemple) ou à la pratique sportive intense. C’est le cas de la spondylarthrite ankylosante, une maladie auto-immune qui se manifeste par des poussées d’arthrite et par une inflammation des tendons et des ligaments. Mais si une douleur apparaît, elle s’apparente souvent à une douleur de sciatique (arrière de la cuisse) ou de cruralgie (avant de la cuisse). Les douleurs sont accentuées par la toux, les éternuements, la défécation. Votre médecin procédera à un examen approfondi et à un interrogatoire complet avant de vous prescrire, éventuellement, des examens complémentaires pour confirmer son diagnostic. Le bas de la colonne vertébrale et l’articulation sacro-iliaque sont les localisations préférentielles de cette maladie, qui touche plus fréquemment les adolescents et les jeunes adultes. A l’intérieur de ce canal (canal rachidien), se trouve la moelle épinière. Cette atteinte correspond à une exagération de la courbure naturelle de la colonne au niveau des vertèbres dorsales, provoquant une impression de “dos courbé”. Il pourra alors vous proposer, si besoin, un traitement adapté.